Formé sur le tas comme filmeur à Nice Matin, puis comme tireur de labo, la photographie est une seconde nature pour Bruno Paccard. Au fil des expériences, son regard se révèle précis, ancré dans l’héritage de la photographie et de l’image enregistrée en général.
Photographe pour qui l'humain a toujours été au centre de son œuvre : frontalement avec son travail sur le monde rural, « Nous sommes les derniers », « les prisons de Lyon », « vie sociale des quartiers » et le regard de l'homme sur la femme. Et indirectement, avec « Mémoires d'Asphalte », une archéologie, anthropologie de nos sociétés urbaines, à travers nos objets, traces englués dans l'Asphalte, nos ombres sur terre, nos traces. Il ne laisse pas le souvenir disparaître dans ces photos contemporaines où se fixent des fossiles urbains d’une esthétique rare. Plusieurs expositions lui sont consacrées qui mêlent ces deux aspects : la tradition du reportage photographique alliée à la recherche contemporaine.